Mieux comprendre l’intolérance au gluten en 4 points
Protéine végétale, le gluten est présent dans la plupart des céréales telles que le blé, le seigle, l’orge… . Consommé à travers le pain, les pâtes, ou encore les pizzas, il provoque chez certains consommateurs une réaction d’intolérance de l’organisme. Alors, quelles sont les informations qu’il faut savoir sur le gluten et son intolérance.
Définition de l’intolérance au gluten
L’intolérance au gluten est une réaction immunitaire de l’organisme d’une personne face au gluten (un allergène). En effet, le corps du sujet considère le gluten consommé comme un danger à éliminer coûte que coûte. Pour se défendre, il produit donc un nombre surélevé d’anticorps (notamment l’anti-transglutaminase) qui provoquent des lésions des tissus intestinaux.
Lorsque l’individu ingère davantage d’aliments contenant du gluten, la réaction immunitaire devient une inflammation chronique qui détruit les tissus intestinaux. Si vous cliquez ici, vous verrez que les lésions tissulaires provoquées par l’intolérance au gluten endommagent progressivement des villosités intestinales.
L’origine de l’intolérance au gluten
La sensibilité au gluten provient notamment de l’alimentation moderne. L’industrie agroalimentaire offre aujourd’hui des céréales (blé, riz, épeautre…) auxquelles les enzymes et mucines digestives ne sont pas adaptées. Ainsi, l’assimilation des protéines des céréales est défectueuse et la muqueuse intestinale se détériore en devenant hyperperméable.
L’intolérance au gluten provient également des métaux lourds (aluminium, plomb, cadmium et surtout mercure). D’après les études du professeur américain Boyd E. Haley, cette maladie est favorisée par ces métaux qui augmentent la perméabilité intestinale. Ils sont présents dans des objets et substances qui font partie de notre quotidien :
- problèmes dentaires,
- cigarettes,
- vaccins,
- pesticides,
- additifs,
- conservateurs,… .
Ces métaux s’accumulent dans l’organisme et ont une action inhibitrice sur une catégorie d’enzymes appelés les peptidases. Or, celles-ci sont principalement destinées à la dégradation entière des protéines issues du gluten. C’est le cas du mercure qui paralyse la DPP-IV (dipeptidyl peptidase IV), un enzyme chargé de détruire le gluteomorphine pendant la digestion.
Au cours du processus digestif, les protéines issues des aliments comportant du gluten ne sont pas totalement dégradées. Elles traversent la paroi intestinale déjà abîmée par les métaux et se répandent dans le système sanguin. À partir de ce moment, le corps manifeste de l’inconfort.
Les symptômes évidents de la sensibilité au gluten
L’intoxication alimentaire au gluten crée un désordre biochimique auquel l’organisme est confronté. Cette perturbation est à la base d’une panoplie de dysfonctionnements qui se traduisent souvent par les symptômes suivants :
- anémies,
- dyslexie,
- trouble du sommeil,
- altérations de la vie sexuelle,
- constipation,
- diarrhée,
- gaz intestinaux (ballonnements),
- changements de la température corporelle… .
Une maladie qui affecte les neurones
Les protéines qui franchissent la paroi intestinale se transforment en peptides opiacés (mal métabolisés). Ces derniers vont agir comme des dérivés morphiniques dans l’organisme en se fixant sur les récepteurs neurologiques. En saturant ces récepteurs, les peptides mal métabolisés entraînent des dérèglements de comportement. Conséquences : une altération de la mémoire et de l’apprentissage, des difficultés d’écriture, des problèmes scolaires…
Ils facilitent aussi le développement des maladies dégénératives du système nerveux central telles que l’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Si la consommation du gluten n’est pas arrêtée à temps, l’individu peut présenter des troubles comportementaux comme la diminution à la socialisation.
Passionnée par le bien-être et la santé, je vous partage mes connaissances et astuces sur mon blog centpourcentnaturel.fr. Bonne lecture !